Babyland, population 4 ;-)

Babyland, population 4 ;-)

Home sweet home.

Comme tout point d'arrivée nécessite un point de départ, avant de vous parler de mon arrivée à la maison je vous parlerais de mon départ de Saint-Luc.

Quitter le service 44 de l'hôpital après 54 jours d'hospitalisation ne m'a pas laissé indifférent, après toutes ces journées à cohabiter avec le personnel crée des liens qu'on pourrait qualifié d'affectif dans certains cas les larmes de joie pouvant en témoigner.

Deux anecdotes parmi tant d'autres, lors d'une journée un étudiant infirmier de deuxième année accompagné d'une infirmière confirmée pratique le placement d'une perfusion, je n'ai pu résister à faire l'annonce « je suis le meilleur cobaye du monde » faisant allusion à ma tolérance et l'infirmière de confirmer mes dire.

Charlotte … Élève de troisième supervisé par son professeur pour le même exercice que précédemment. Des son entré dans la chambre j'ai directement senti son stress, pas de citation cette fois juste mes réflexes d'enseignant pour la relaxer, la main tremblante approche l'aiguille de ma veine, elle me pique et commente son geste toujours sous le regard inquisiteur de son professeur « je suis désolé, je crois, que j'ai loupé la veine » et moi de lui répliquer « n'ai pas peur va y tu y es » et bien vous savez quoi ? Je n'ai pas regardé une seconde son « piquage » parce que je n'aime pas ça en plus c'est pas ma branche.

Le comble du comble elle n'avait jamais réussi cette exercice, elle m'a remercié trois fois en quittant la chambre, le monde à l'envers, je vous le disais « meilleur cobaye du monde ».

Pour en terminer avec mon départ je dirais : « une épreuve dure, mais enrichissante humainement ».

Mon arrivée à la maison restera gravée dans mon cœur à tout jamais, sur le trajet de mon retour je sentais déjà l'émotion monter en moi pour atteindre son apogée sur le pallié de notre appartement, j'essaye d'ouvrir la porte, elle est fermée à double tour, je toc, la porte s'ouvre, Laurie m'accueille d'un « Coucou » spontané !! Est-ce que la surprise que j'espérais lui faire en arrivant sans prévenir aurait été gâchée ? Non, ma grande fille pensait accueillir sa maman et c'est son papa qu'elle n'espérait plus revoir qui se présente devant elle.

Elle se précipite dans mes bras,  les sanglots remplaçant les mots, avec pour seul témoin ma Belle-Maman et mon ami Pedro.

Si mon cœur a été marqué au fer rouge instantanément, ce fut la plus douce des douleurs.

Voilà je vous offre en cadeau pour votre soutien dans mes épreuves le partage d'une émotion indélébile entre un papa et sa fille.

PS : Le 26 mai 1973, la maman de nos filles était née, mon Baby je t'aime et merci pour tout ce que tu as fait durant mon absence.

A+

 



27/05/2010
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